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Les champignons de Canaille

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24 mai 2011

Je suis toujours en vie...

Accumulation de contre-temps (ce n'est pas fini, je serai encore fort occupée à d'autres choses dans les prochains mois), j'attends impatiemment des moments plus cléments pour vous parler de mes trouvailles. Mais je suis toujours là, je n'ai pas déserté les lieux.

Je suis très silencieuse depuis fort longtemps, mais dès que mes moments libres le permettront, je vous réserve quelques surprises...

En parlant de surprises, voici la première : certaines circonstances inattendues et le hasard (et surtout mon caractère fonceur) m'ont poussée à créer un forum de discussion sur les champignons. Je vous invite à m'y rendre visite. Voici le lien : http://canailleaubois.forumgratuit.be/

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5 septembre 2010

Abondance de cèpes !

Tout le monde le dit, la saison est exceptionnelle pour les cèpes et les bolets en général. En revanche, l'année est vraiment très médiocre pour les girolles. Beaucoup de mes amis n'en ont pas encore vues cette saison.

Je suis donc allée au bois hier pour vérifier cette abondance dont tout le monde parle.

Fidèle à moi-même, ma première traque se fait toujours en voiture. Cette fois-ci, même Ronald se prend au jeu avec succès. 3 beaux cèpes ne tardent pas à attirer notre attention.

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Les voyez-vous ?

Dès notre arrivée dans le bois, on trouve des cèpes partout. Sous feuillus, sous conifères, dans les mousses... Il ne faut même pas chercher. Voici quelques photos au hasard.

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Quelques originaux aussi :

Deux en un

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Photo de famille

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Le petit malin qui pousse sous une racine d'épicéa  et qui laisse impuissant le cueilleur envieux. Nous n'avons pas tenté de le cueillir car je ne m'équipe habituellement pas d'une scie lorsque je vais aux champignons.

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Nos paniers se sont remplis à la vitesse de l'éclair et débordaient même. Au point tel qu'une boîte en carton qui était par hasard dans le coffre de la voiture dut venir en renfort pour ramener tout ce petit monde.

Tout au long de notre belle promenade, pas la moindre girolle. Ce n'est qu'à la fin que nous en avons tout de même trouvé une toute petite.

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Nous avons bien entendu rencontré des tas d'autres espèces de champignons, mais j'y reviendrai très prochainement.

Il est temps à présent de conclure cette belle histoire de la girolle et des 100 cèpes en les nettoyant et en réfléchissant au sort gastronomique que je vais leur infliger ;o)

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29 août 2010

Ronds de sorcières

Il n'est pas rare de voir des champignons pousser en cercles dans les prés ou les pelouses.

L'imagination de l'être humain est telle que l'on raconte beaucoup de légendes à ce propos (je m'étonne toujours de voir à quel point on associe les champignons à une quelconque magie).

Selon les diverses légendes, ces cercles seraient l'oeuvre de lutin, farfadets, elfes ou sorcières.

"La nuit, les sorcières dansent en cercles dans les prés pour pratiquer leur magie et au petit matin, à l'endroit précis où elles ont dansé, des champignons apparaissent".

Voilà qui laisse rêveur !

Je n'ai pas vu de cercle entier, mais un demi-cercle :

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Ce qui est étonnant, c'est l'herbe plus haute et plus verte de part et d'autre des champignons (non, le jardinier n'a pas cherché à épargner les champignons en tondant la pelouse, ce phénomène est naturel).

Avec un peu d'imagination et en observant bien la photo, on devine la continuité du cercle parfait (on n'est qu'au début de la saison, tous les champignons ne sont probablement pas encore présents).

Ces cercles d'herbe plus haute, plus dense et plus verte sont visibles de loin et attirent le mycophile observateur.

Ici, ce sont des marasmes des Oréades (comestibles), connus aussi sous le nom de mousserons d'automne. Les ronds de sorcières sont très typiques pour ces champignons (bien que beaucoup d'autres espèces adoptent le même comportement). Les voici de plus près.

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28 août 2010

Pholiote changeante ou galère marginée ?

Cela fait fort longtemps que je suis restée absente (pour de multiples raisons que je n'étalerai pas ici), mais à présent les champignons sont nombreux dans les bois, j'ai eu l'occasion d'y aller et mon appareil photo s'est bien défoulé.

Tous les ingrédients sont réunis pour vous apporter un peu de lecture (à conditions d'avoir le temps d'écrire un peu...)

Une fois n'est pas coutume, j'ai emmenée une amie au bois la semaine dernière. Nous avons rencontré pas mal d'espèces : cèpes, russules, lactaires, bolets à pied rouge, cortinaire violet....

Tandis que nous progressions dans le bois, notre regard fut attiré par une vieille souche d'arbre qui abritait plusieurs espèces de champignons. Ce sont toutefois les nombreux petits champignons sur le sommet de la souche qui nous ont préoccupés.

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Mon amie me demande : "Et ceux-là, tu sais ce que c'est ?"

Comme ça du premier coup d'oeil, non. Il faut les regarder de plus près.

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Même en regardant de plus près, je n'ai pas de certitude absolue. La seule certitude que j'ai c'est que ces champignons qui me défient sournoisement sont soit de pholiotes changeantes (comestibles), soit des galères marginées (mortelles).

Vous l'aurez compris aussi bien que moi, une simple erreur et ce champignon pourrait être mon tout dernier repas !

Je prélève donc 2 spécimens, une dernière photo et je les emporte pour regarder ça plus en détail à la maison et avec tous mes livres à portée de la main.

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D'instinct, j'ouvre le livre avec lequel je travaille la plus. Les deux espèces sont illustrées et décrites sur la même page, justement pour attirer l'attention du lecteur sur la possibilité d'une fatale confusion.

Les illustrations ne me sont pas d'un grand secours, bien que je pense avoir trouvé la pholiote changeante.

Je me penche alors que le descriptif. Beaucoup de caractères sont concordants pour les 2 espèces (logique, sinon la confusion serait plus difficile à faire).

Les divergences quant à elles ne me donnent pas satisfaction et le doute persiste.

Odeur de la pholiote changeante : subnulle (ça veut dire presque nulle). J'en déduis qu'on peut donc sentir une odeur très discrète, mais une odeur de quoi ? Je trouve en effet que le champignon dégage une légère odeur, légèrement anisée peut-être, mais j'ai du mal à la définir. Quant à l'odeur de la galère marginée, mon livre me dit qu'elle est farineuse. Je n'ai pas vraiment cette impression, mais comme j'ai du mal à définir l'odeur, je préfère m'abstenir de tout diagnostic ferme.

Le biotope est intéressant aussi. La pholiote changeante pousse sur souche de feuillus et est rare sur conifères. Ca me convient, les champignons étaient effectivement sur une souche de feuillus. La galère marginée pousse sur souche de conifères (là, je crois avoir trouvé la solution mais je lis plus loin). .... mais elle peut également pousser sur feuillus. Et hop ! Le doute revient.

J'ai sorti tous les livres de la bibliothèque et à l'heure qu'il est, je n'ai pas encore donné définitivement un nom à mon champignon.

J'espère avoir bientôt des avis de spécialistes et aussi des photos du sosie de ce champignons pour pouvoir en parler plus longuement.

En attendant, je ne risquerais pas une omelette avec ces champignons, le danger est bien réel.

12 janvier 2010

Une nouvelle année commence

Bonjour à tous,

2008 n'a pas été terrible, 2009 fut encore pire en ce qui me concerne. Une série noire de soucis informatiques, perte de documents et de photos (je dois me refaire un nouveau stock) et contretemps en tous genres qui m'ont tenue éloignée de mon blog bien plus que je ne l'aurais voulu.

Méchant concours de circonstances, j'ai moi-même perdu l'habitude de poster de nouveau messages.

Et là, je viens de réaliser qu'un nouvelle année a débuté et que je suis restée muette comme un carpe.

Il est encore temps, je crois, pour vous faire part de mes meilleurs voeux pour cette année 2010, qu'elle vous apporte le bonheur, la santé, la prospérité et tout ce que vous pouvez souhaiter, y compris de belles trouvailles en matière de champignons.

Pour parler de mes souhaits pour cette année, je voudrais que la poisse informatique cesse une bonne fois pour toutes, que les contretemps se fassent beaucoup plus rares, que les champignons poussent comme des champignons (c'est à dire vite et en grand nombre), que je puisse renouveler mon stock de photo et enfin venir vous raconter mes aventures au fond des bois plus souvent.

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3 novembre 2009

Sécher les champignons (2ème méthode)

Il y a fort longtemps, je vous avais raconté ma manière un peu "exotique" de faire sécher trompettes et chanterelles sur un moustiquaire tenu en équilibre par 2 chaises de jardin, le tout en plein soleil.

Voici à présent une méthode plus classique qui se prête très bien aux cèpes et bolets notamment.

Pour pouvoir appliquer cette méthode, il faut impérativement posséder un four à chaleur tournante qui peut fonctionner à très basse température (40 à 50° C maximum).

L'idéal est de cueillir les champignons par temps sec pour un résultat optimal, mais cette règle est toujours applicable lorsque l'on faire sécher des champignons.

Après avoir brossé soigneusement les champignons pour les débarrasser de leurs "petits souvenirs de la forêt", coupez-les en lamelles et disposez-les sur la grille du four. Réglez le four sur chaleur tournante et la température à 40°C si possible, sinon à 50°C cela peut aussi faire l'affaire. Au-delà de cette température, les champignons risquent de griller et cuire plutôt que sécher.

Ne fermez pas complètement le four (personnellement, je le force à rester entrouvert en coinçant une spatule dans la porte).

Après 3 à 4 heures, les champignons doivent être parfaitement secs. Ils sont friables à la trituration. Il ne reste plus qu'à les mettre dans des boîtes ou bocaux et les ranger à l'abri de la lumière et de l'humidité en attendant une prochaine utilisation.

3 novembre 2009

Des chanterelles en tube dans mon panier

Après un été et un début d'automne trop secs pour les champignons, un ordinateur en convalescence après qu'on l'ait mis sous pace-maker (disque dur KO après 6 semaines), des soucis de santé (non, pas la grippe mexicaine, fort heureusement) et un emploi du temps très chargé, nous voici enfin de retour dans les bois.

Les choses ne sont pas simples : de tous côtés, on chasse et beaucoup de bois sont inaccessibles. Nous voici donc sur la route (en voiture), lorsque l'on voit un panneau disant : "Chasse en cours, ralentir".  On continue plus lentement (moi je vois mieux ce qui pousse en bord de route, c'est pas plus mal et ça m'occupe) puis on tourne à gauche. Un peu plus loin, même panneau. On ralentit encore un peu ce qui me permet de voir peu avant le "territoire de chasse" un superbe cèpe me narguant du haut de son talus.

Chasse ou pas chasse, à 3 mètres de la voiture ou dedans, le danger est le même si un tir égaré devait parvenir jusqu'à nous.  Je sors donc sans complexe de la voiture pour aller chercher mon trophée.  J'ai dû fair l'impasse sur la photo car les chasseurs étaient vraiment proches. On entendait très disctinctement les aboiements des chiens et les cors de chasse. Ambiance chasse à cours, c'est sympa à entendre, mais pas très rassurant.  J'ai donc ramassé mon cèpe et suis retournée dans la voiture sans traîner.

Un de nos bois favoris n'était pas pris d'assaut par les chasseurs et avons pu nous y promener paisiblement. Le seul souci, c'est qu'à cette période de la saison, la seule chose qu'on y trouve c'est des chanterelles en tube.

Alors pour planter le décor, la chanterelle en tube n'est pas bien grande et comme elle est très sournoise, elle aime confondre sa couleur avec celle des feuilles mortes.  Mieux encore, elle trouve un malin plaisir à se planquer sous l'épais tapis de feuilles fraîchement tombées des arbres.

Conclusion : pour trouver des chanterelles en tubes à cet endroit, il faut savoir d'avance qu'il y en a et savoir aussi exactement à quel endroit. C'est peut-être pour cette raison que je n'ai pas la moindre concurrence là bien que le lieu soit fréquenté par des promeneurs.

Nous nous dirigeons donc vers notre point de repère (une souche d'arbre que nous avons bien mémorisée) et nous commençons à observer minutieusement le sol sur une zone d'une vingtaine de mètres de large. Le tapis de feuilles mortes est tellement épais que les chanterelles ne sont pas très visibles. On s'acharne, on se concentre, et finalement une première petite touffe de chanterelles se montre. On les cueille et on déplace délicatement quelques feuilles mortes ce qui nous permet d'en découvrir d'autres.

Nous avons donc presque dû "balayer" la forêt, à quatre pattes pour trouver nos chanterelles.

Les voyez-vous ici ? (Les feuilles sont légèrement dégagées et je suis debout pour prendre la photo)

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J'approche un peu. Vous les verrez mieux ici.

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Et ici, vous les verrez encore mieux.

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13 juillet 2009

Et un blog de plus !

Voici un blog que je trouve très sympathique : Champignons passion !

J'aime beaucoup les fiches champignons qu'on peut y trouver, quelques articles sur des champignons "hors normes" ou encore exotiques (et hors normes tout de même pour les européens que nous sommes) et aussi des extraits de littérature ancienne sur les intoxications, les ravages que firent l'ergot du seigle.  A découvrir, donc !

30 juin 2009

Canicule oblige, je trouve mon bonheur sur Internet

Hé oui, mes soucis informatiques enfin réglés, c'est maintenant la matière à phtographier qui manque cruellement.  La Belgique subit une chaleur écrasante et bien peu engageante pour les poussées fongiques.

J'espère que cela changera lorsque je prendrai mes congés (oui, contrairement à la plupart des gens, j'aime les vacances humides).  En attendant, j'admire des champignons virtuels sur Internet.  Ca occupe, non ?

Et je vous présente donc le blog des trois frères Jacques.  Moi qui suis assez sobre dans la présentation de mon blog, j'ai été de prime abord enivrée par le festival de couleurs de ce blog.  J'avais l'impression d'arriver en pleine fête de carnaval où tous les invités sont déguisés en champignons, les couleurs du texte sont les confettis...  Bref, je me suis très vite sentie invitée à lire davantage (je n'ai pas encore tout lu, je l'avoue, mais je m'y colle) et surtout partager avec vous ce que l'on peut y trouver.

Ha oui, encore une bonne nouvelle : je viens de recevoir un nouvel appareil photo numérique (aujourd'hui et donc pas encore eu le temps de l'essayer).  Ce qui veut dire que quand les champignons se décideront à se montrer, ils devront afficher leur meilleur profil.  Ronald, mon photographe attitré ne sera donc plus seul à ramper dans la gadoue pour un bon cliché.  Je vais aussi jouer à ce jeu-là !

Voilà, à présent il ne reste plus qu'à attendre quelques pluies et les champignons, moi je suis prête, armée jusqu'au dents pour ne rien rater.

25 mai 2009

Mousserons de la Saint-Georges

Comme je vous le disais il y a quelques semaines, nous avons fait une grosse récolte de mousserons de la Saint-Georges.  Je vous propose de découvrir les photos ici.

Petit rappel des faits : nous étions partis dans l'idée de trouver des tas de morilles.  Ce n'est pas que les morilles étaient absentes ou que je me sois gourrée de biotope, mais la concurrence eut raison de nos ambitions et nous avons été contraint de nous contenter d'une dizaine de morilles pas bien grosses.

Nous connaissions également une station de mousserons de la Saint-Georges à cet endroit et après avoir renoncé à traquer la morilles, nous avons donc décider de chatouiller un peu le mousseron.  Mes antennes extra-sensorielles se sont donc réglées sur "mousseron" et voici le premier petit soldat, pile où je l'avais prédit.

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On s'accroupit pour mieux voir et on constate qu'il n'est pas tout seul.  Tout un régiment le suivait en file indienne sur une distance de plus de 25 mètres.  Voici quelques uns de ses copains.

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Une demi-heure de courbatures plus tard, nous avions neutralisé cette armée et emmenions nos prisonniers.  Les voici tous sur la table après recensement (6,8 kg).

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Par la même occasion, vous pouvez apercevoir nos quelques malheureuses morilles qui ne font guère le poids...

A présent, la saison des mousserons touche à sa fin pour laisser la place dans un futur proche (du moins je l'espère) aux cèpes, girolles et autres merveilles.

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